5 mai 2005
Préparation du pisé :
2 seaux de terre
1 seau de sable
1 seau de copeaux
une poignée de paille.
On "palaxe" (malaxer avec les pieds), puis on fait rouler la bâche pour retourner le mélange.
Arthur, fini et décoré, sèche tranquillement pendant 1 mois
Pendant le séchage, le couvercle s'est partagé en une moitié et 2 quarts.
C'est une chance car il aurait été trop lourd en entier.
Pour la cuisson du four, on fait du feu à l'interieur très doucement pendant de longues heures.
Ensuite, on augmente le feu jusqu'à atteindre 900 °C environ.
Arthur, une fois cuit.
Après 2 ans de service ...
Le couvercle est partiellement écroulé, l'alandier aussi ...
Les rails de chemins de fer qui servaient à poser les plaques d'enfournement n'en peuvent plus.
Nous démontons ce qui reste encore debout sans difficultés : les colombins étaient mal collés à la construction.
Le feu, le gel, et la viellerie ont fait des fissures de toutes parts.
Ceux qui m'ont fait découvrir ce type de four, ceux qui m'ont aidé à la conception, à la fabrication, durant le séchage,
lors de la cuisson de Balthazar, ceux qui m'ont aidé et qui m'aident encore lors des cuissons avec Balthazar
(récolte des feuilles, transport du bois, récolte de l'huile, émaillages, fournées, enfumages, vaisselles),
ceux qui m'aident par leurs observations et réflexions pour mieux comprendre le fontionnement de ce four,
mieux l'utiliser, l'améliorer.
Sur internet, je ne veux pas citer de noms, vous vous reconnaissez, vous êtes plus de 35, merci à toutes et à tous.
site écrit par Johannès,
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